Dream Theater

Publié le par Ali Boulala

Dream Theater

Images
&
Words



Aujourd'hui je vais m'attaquer à l'album qui a marqué l'histoire du Progressiv Metal (Metal Progressif), l'album Images & Words de Dream Theater.

La tâche s'avère rude mais je me lance quand même. L'idée m'est venue, quand hier, tranquillement dans mon pieu, je m'écoutais les premières démos de ce dernier.

Après un premier album (When Dream And Day Unite) qui est passé un peu inaperçu et qui méritait d'être mieux "côté", nos 4 joyeux lurons ressortent la tête de l'eau avec un autre chanteur dans la poche (il l'agit de James Labrie) et nous pondent Images & Words dont nous allons faire mansion.

Le puissant et efficace Pull Me Under, le niais Another Day, le terrible Take The Time, le chiant Surrounded, le mythique Metropolis, le surpuissant Under A Glass Moon, le posant Wait And Sleep et le phénoménal Learning To Live. Voici en quoi se résume cet album. Nous allons maintenant décortiquer tout ça.

Cet album a comment dire, une atmosphère spéciale. Quand on évoque un album de Dream Theater et qu'on tombe sur celui-ci, on a tendance à dire "la magie d'Images & Words". Comme tous les grands albums, on arrive pas vraiment à l'expliquer (Oui, cet album fait parti des meilleurs!). Généralement, on ne l'apprécie pas tout de suite. A une première écoute, on a tendance à dire "Il fait trop Varieté" mais à froce d'acharnement, (parce que l'on est très curieux!) on l'apprécie de plus en plus et on lache de notre esprit le côté Variet'. Car on laisse place au côté magique!

Dans cet album, tout s'enchaîne! Rien n'est placé au hasard, chaque titre, chaque ligne, chaque note veut exprimer dire/exprimer quelque chose et tout ça se lie. Il y a des rapports très proches entre la partie de guitare et la partie vocale. On pourraît même dire que la guitare chante!

Son seul point faible: Au bout du 6ème/7ème titre, on a tendance à être lassé. Surtout au niveau de jeu de batterie, trop "pointillé" et trop lourd à la longue ce qui n'enlève pas le charme de cet opus. Sûrement du au son très "Boîte à Rythme" de Mike Portnoy qui cultive le "carré"

Cet album est à écouter seul dans votre coin pour vous changer les idées. Fini votre écoute, vous serez totalement emerveillé. C'est ceci qui fait que cet album peut être classé dans les meilleurs de sa catégorie.

Pull Me Under: Le premier titre (en même temps, ce serait un peu con de commencer avec le dernier) avec une belle intro à la guitare suivi d'un mélange avec les toms, suivi du son mieleux du clavier qui donne déjà un aspect "étrange" de la "scène". La basse se joint rapidement au spectacle, on peut démarrer. Le ton est donné, John Petrucci fait sonner sa saturée. Lorsque vint le chant, on a l'impression que l'on part à une sorte de quête. On travèrse durant ce morceau ce même ton jusqu'à retomber sur la même mélodie d'intro. Un bref repos puisque le guitariste (Petrucci toujours) nous sort le solo suivi d'un enchaînement qui me fait penser bizarrement à un morceau du groupe Cky, c'est la seule comparaison que l'on puisse faire avec ce groupe qui ont 2 styles/tournures très différentes.

La fin est très étrange. On arrive sur un rythme cadencé, très carré. Mais ceci est interrompu brusquement, sans epilogue distincte (petite note personnelle: la première fois que j'entendis Pull Me Under, c'était sur format mp3 que j'ai avait illégalement obtenu via le Peer-2-Peer et je me disais déçu de voir que ce titre n'était pas en entier et qu'il était coupé. Or, un jour, je m'achetais vraiment l'album et je constatais avec stupeur que cette coupure était voulu. Je crois que je ne dois pas être le seul dans le même cas!).

Another Day: A la première ecoute, on a tendance (oui, j'aime beaucoup ce mot) à dire "Arrf! C'est d'un niais ce truc" et on a limite honte de l'écouter. Mais comme nous l'avions dit précédemment, cet album ne s'écoute pas en une écoute (ouuua la répétition de fou!), il faut percevoir ça dans la continuité et dans la conception de l'opus. C'est du en partie aux vocaux de Labrie qui monte très haut. Voir trop. De plus, les paroles sont de Petrucci, on comprends maintenant la tournure du morceau (nous en reparlerons plus tard quand viendras le tour de Under A Glass Moon).

Take The Time: Titre très accrocheur un peu dans la même lignée que Pull Me Under et Labrie assure comme une bête malgré un passage un peu variet'.

Surrounded: Titre qui est souvent catégorisé de "chiant", du à l'intro simpliste avec ce son niais de clavier. Ce titre est sauvé un parti grâce à James Labrie. Non, quand même pas. Personellement, je trouve que c'est un très bon morceau mais qui reste juste dans la continuité et dans le concept de cet album.

Metropolis pt.1: La pièce de l'album. L'identité du groupe en lui-même. Ca part dans tous les sens, mêlant technique, mélodies, vocaux sous plusieurs formes de rythme. En fait, c'est un peu le H.P. Lovecraft de la musique. On est complètement ébailli devant cette "chose". Première ecoute: On comprends rien, on a du mal à le caser. Et on se dit: "Beurk". Oui. Mais au fil du temps, on s'apercois que cette chose est fabuleuse. Mêlant 3 parties bien disctinctes. L'intro, sortie tout droit un univers fantastique, la partie instrumentale, le coeur de cette oeuvre (à la base, Metropolis pt.1 n'était que cette partie, les parties avec le chant ont été rajoutées) dont figure un magnifique enchaînement solo de basse suivi d'un duo solo clavier-guitare. Le point culminant est ici. La troisème partie reprend un peu le thème du début (même si il n'y en a pas vraiment) avec une partie chantée et une fin magistrale. Pour moi, cette oeuvre représente l'identité du groupe tout simplement. Ce titre représente Dream Theater et leur musique.

anecdote: Une grosse oeuvre progressive un peu dans le même cas, "A Change Of Seasons", sortie 3 ans plus tard un EP qui a été composé à l'époque Images & Words et qui devait figurer sur le cd. Il n'en sera pas car la maison de disque n'accepta pas que figure sur le cd un titre de 23 minutes. Si elle avait figurée, la vision qu'ont aurait eu de cet album aurait été très différente. Mais ceci n'est que mon point de vue.

Under A Glass Moon: Le titre qui est resté pour moi le meilleur de Dream Theater. Musicalement en tout cas. Toute l'ambiance magique de l'album est présente sur ce titre. Rien que d'entendre l'intro aux grattes démesurées, on se croirait dans un autre monde. Tout ça en enchaînant sur les autres instruments. Les Vocaux clairs de Labrie nous plonge encore plus dans cette étrange mais agréable ambiance, le refrain est le moment le plus abouti. (Prayin' For TTTIIIMMMEEEE to disappear!!) En fait quand on entend ce titre, on a l'impression de rêver. Si l'on devait lui donner un terme ça serait ça. De plus, "Sous une lune de verre", à quoi peut-on imaginer? La voilà, la magie de l'album. =)

Wait And Sleep: Le mot "sleep" dans le titre est astucieusement placé. Non pas parce que c'est une chanson très chiante, mais parce que c'est une ouvre assez courte très reposante uniquement composée par Kevin Moore, claviériste du groupe à l'époque. Et uniquement jouée au piano accompagné de James Labrie. Bien trouvé et réussi juste avant de passer au "gros" au "géant", à "l'énormissime"...

...Learning To Live: Et là je me dis merde! Et pourquoi donc? Déjà que trouver les mots qu'il faut pour chroniquer Metropolis et Under A glass Moon, je n'ose imaginer pour Learning To Live!
A la première écoute, je me suis dis: "Mais qu'est-ce que c'est que ça!" On est enchanté dès le début. Passée cette intro "Game-Boy", on passe à une partie très posée. Tout se mêle, rien ne se créer, tout se transforme (Cours de 3ème de Physiques qui refont surface). D'ailleurs c'est comme ça que je vois cette oeuvre, tout se mélange de riffs, de parties acoustiques, de parties vocales pour donner ceci. La fin clotûre à merveille l'album. Riffs à la basse se répétant suivit de Ooooooooooh... pendant 2 minutes jusqu'à ce qu'on entende plus rien. Juste le blanc de la fin de l'album.

Quand j'ecoute ce titre, je me pose tranquillement, la plupart le soir en pensant à un tas de choses. Et j'en ressort émerveillé en oubliant tous mes soucis, je suis heureux.

Je ne noterai pas cet album, je trouverais ça un peu idiot (surtout que si ça avait été le cas, j'aurais tout simplement mis 20/20)

Ecouter cet album, vous ne serez pas déçu. Tous les amateurs de Metal Progressif (ou presque, des cons y'en aura toujours hihi!) vous diront que cet album est un monstre, un chef-d'oeuvre.

1. Pull Me Under
2. Another Day
3. Take The Time
4. Surrounded
5. Metropolis pt.1
6. Under A Glass Moon
7. Wait For Sleep
8. Learning To Live


(Ali Boulala - Avril 2006)


Publié dans Chroniques

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B
Vraiment pas mal ta chronique ! Image & Words est vraiment l'album qui a lancé DT et tu nous a très bien fait comprendre pourquoi ! Héhé Pull Me Under est un peu trop simpliste à mon goût, elle fait un peu variet' (comme tu dis lol) parfois mais bon ça sonne bien et c'est agréable à écouter alors pourquoi se plaindre ? Bah parce que je suis fan et perfectionniste parti.Another Day j'ai du l'écouter cinq fois depuis que je connais DT, je crois que j'ai la flemme de m'intéresser à celle ci. Sinon le reste est monstreux... J'aime beaucoup Surrounded moi mais à mon avis c'est plus personnel. ;-) Puis mec le solo de Under A Glass Moon est vraiment wahou, techniquement c'est un putain de chef d'oeuvre et il sonne carrément bien, non vraiment le solo le plus ouf de petrucci. Pour finir je dirais juste que ça fait quelque chose d'entendre Learning To Live en rappel au zénith...
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